Le béton est l’un des matériaux les plus employés pour la construction de bâtiments et de logements. Il se distingue notamment par sa longévité et sa solidité dans différents environnements d’exposition. Afin de minimiser l’impact environnemental des chantiers et de l’occupation des biens, le béton doit s’adapter au label E+C-. En quoi consiste ce dernier ? Quel en est l’impact sur l’usage du béton ?
Qu’est-ce que le label E+C- ?
Parfois appelé label énergie carbone, le label E+C- applique de nouvelles techniques d’évaluation et de calcul pour déterminer les performances énergétiques et environnementales d’un bâtiment. Adopté dès 2016 par les instances publiques, il s’intègre dans la RT 2020 (réglementation thermique 2020) qui rehausse les exigences de la précédente norme, la RT 2012. Ce label vise notamment à respecter les caractéristiques de la certification HQE (haute qualité environnementale) et des constructions BEPOS (bâtiment à énergie positive).
Diminuer l’empreinte carbone des constructions grâce au béton
Tous les acteurs du marché sont donc concernés, y compris les spécialistes du béton. Le label E+C- analyse des aspects fondamentaux des constructions. Cela passe par les dalles, les fondations, les murs et les façades, ainsi que par tous les travaux liés au gros œuvre. En fonction de sa composition, on distingue aussi plusieurs variantes de ce matériau, comme le béton thermique.
Cet aspect détermine également le respect des critères du label E+C-. Au vu de l’évolution des procédés de mise en œuvre et des nouvelles techniques de production, le béton peut constituer un atout pour réduire l’empreinte carbone d’un chantier, notamment grâce à ses propriétés isolantes.
Comment concilier béton et label E+C- ?
Afin de répondre aux attentes du label E+C-, les professionnels du BTP doivent prendre en compte certains critères pour garantir des ouvrages pérennes et performants :
- optimiser les conditions de travail du chantier avec une économie sur la consommation d’énergie des équipements ;
- vérifier l’orientation du bâti ;
- évaluer les attentes vis-à-vis de la résistance de la construction, des conditions d’exposition et de la taille de l’infrastructure ;
- opter pour des ressources locales en termes de matériaux et de main-d’œuvre.
Les techniques de construction sont donc amenées à évoluer sur le court terme afin de répondre aux nouvelles exigences du secteur. Par exemple, il est possible d’utiliser des matériaux économiques et innovants tels que le béton bas carbone. Ce type de matériau est essentiel pour s’inscrire dans une politique de développement durable et s’adapter aux tendances du marché.